L’église de Saint-Jean-le-Vieux
L’église actuelle, qui fut souvent restaurée, a été édifiée au début du XVème siècle (1420-1430).
Le quartier de la gare témoigne de la mise en service d’une ancienne ligne à voie métrique mise en service le 18 août 1897.
Elle reliait Pont d’Ain à Jujurieux en passant par Hauterive et St Jean. Elle desservait l’usine Bonnet à Jujurieux par des trains ouvriers et de marchandises. Le quartier est aujourd’hui occupé par une brasserie et par un gîte classé, dont l’ouverture est prévue en 2019.
La chapelle daterait du XIIème siècle. Elle a été construite à l’emplacement supposé de la noyade du fils du châtelain (dont on ignore le nom) qui en demanda sa construction. Ce fils se prénommait Hubert et la chapelle fut donc consacrée sous le vocable de ce Saint.
Dans cette chapelle se trouve un lourd bénitier de pierre datant de 1588. Il y avait autrefois dans la niche surmontant le portail, une petite statue de la Vierge de la même époque. Cette statue fut volée au début du XXème siècle et remplacée depuis par une autre statue représentant également la Vierge en majesté.
En 1867, dans son ouvrage « les vallées du Bugey », le baron Raverat rapporte que le jour de la Saint Hubert les chasseurs venaient de plusieurs lieux à la ronde, accompagnés de leur chien, s’agenouillaient dans la chapelle et priaient afin que leur patron leur soit favorable dans leurs expéditions cynégétiques. Après la messe, où l’on bénissait chasseurs, armes et chiens, on se répandait dans les cabarets, et des libations à Bacchus succédaient aux offrandes à Saint Hubert.
Le château a une part importante dans l’histoire du Bugey. Comme nous l’évoquons sur la page dédié à l’histoire de la commune, les premiers documents qui attestent de l’existence du château est attestée depuis 1150 mais il est probable qu’au moins une tour de guet existait antérieurement.
Cette place forte fut le théâtre de nombreux épisodes sanglants. Ainsi à l’issu de la grande bataille du château de Varey en 1325, on dit que les eaux de l’Oiselon étaient rouges du sang des combattants. Près de 2000 d’entre-eux aurais perdu la vie au cours des jours suivant l’assaut savoyard du 7 août 1325.
A la fin du XVIe siècle, le château fut de nouveau assiégé, mais cette fois par les troupes du maréchal Biron sur ordre d’Henri IV. La châtelaine, Sébastienne de la Chambre, veuve du comte de Brandis, résista aux assauts avec courage et, pour montrer à ses adversaires que le château était suffisamment approvisionné pour soutenir un long siège, elle fit lancer aux assiégeants du pain et des vivres.
Ici débute la légende de la « Dame Blanche », qui conserve le souvenir de cette châtelaine héroïque. On dit que chaque année, pour l’anniversaire du siège, lorsque tinte le premier coup de minuit, une silhouette blanche apparaît entre les créneaux. Les girouettes grincent, les chouettes hululent, les chauves-souris virevoltent autour du château. Puis le fantôme disparaît dès que sonne le douzième coup.
En 1794, le château fut démoli sur l’ordre du représentant de la Convention, Albitte. Il resta à l’état de ruines jusqu’en 1858. Sa reconstruction fut alors décidée par son propriétaire, le baron Barthélemy Noé Dervieu de Varey et réalisée sur les plans de l’architecte lyonnais Claude Louis Fléchet.
En 1914, le château abrita un Foyer du Soldat pour les grands blessés de guerre.
Depuis 1967, c’est un Centre de Réinsertion pédagogique pour enfants.
En 1983, façades et toitures ont été inscrites à l’inventaire des monuments historiques.
Il reste de l’ancienne forteresse, le plan général et la partie basse des murailles. En contournant l’édifice apparaissent encore quelques portions de tours et de remparts médiévaux . Une ouverture pratiquée dans une des courtines a été identifiée comme la poterne. Une tradition locale rapporte que c’est par cette porte que le messager de Varey s’éclipsa pour prévenir le dauphin.
Cet artiste, né à Lyon le 16 Juillet 1783, mort le 21 Mars 1868, était amoureux du Bugey. Il a dessiné et peint de nombreux sites de notre commune. Citons entre autres : « les ruines du château de Varey », « Saint-Jean-Le-Vieux », « l’Oiselon à Hauterive », « attelage avec en arrière plan, le château de Champollon».